La fin des temps, que l’Église propose à notre méditation le dernier dimanche de l’année liturgique, est, comme en témoigne l’abondante production d’œuvres de science-fiction post-apocalyptique de ces dernières décennies (dont le fameux Albator…), un sujet de fascination pour tous les hommes.
Mais il ne faut pas se laisser prendre au piège : nul ne sait ni le jour, ni l’heure du Jugement dernier, pas même les anges du ciel. Si Notre-Seigneur nous en donne les signes précurseurs, c’est pour que nous puissions nous y préparer, et non pour que nous nous prêtions à des interprétations farfelues. Mais se préparer à la fin du monde, ce n’est pas faire des provisions d’eau et de nourriture, ni construire un bunker, ni concevoir un vaisseau spatial pour échapper à la catastrophe. Car la fin du monde, pour nous chrétiens, n’est pas une catastrophe, mais le début d’un monde nouveau, l’inauguration du Royaume de Dieu. Se préparer à la fin du monde, c’est donc se préparer à ce monde nouveau, en portant notre croix, à la suite de Notre-Seigneur.